Le 4 octobre: mobilisons-nous pour des résultats...


Pour vous encourager, voici les raisons de cette action interprofessionnelle.
Nous vous proposons un petit édito d'un militant pour expliquer en quelques lignes l'importance de cette mobilisation.


4 octobre 2005 : Obligation de réussite


Pour l’emploi
A la rentrée 2005, 169 élèves de plus dans les écoles primaires du Lot pour 3 postes en moins… combien l’an prochain ? Classes souvent surchargées et effectifs mal répartis dans les écoles, dispositif d’intégration d’élèves handicapés ponctionné de trop nombreux postes d’enseignants, une scolarisation des élèves de 2 ans en chute… Les exemples ne manquent pas, qui permettent de lier étroitement les suppressions d’emplois à la dégradation des conditions de travail, et de la réussite des élèves.
« Travailler moins pour travailler tous » : cette revendication chère au Sgen-CFDT est heurtée de plein fouet par la nouvelle philosophie soutenue par le gouvernement et notre ministère, « travailler plus pour gagner plus » …

Pour le pouvoir d’achat
Le pouvoir d’achat, ce n’est pas que les salaires. C’est ce qui reste après les impôts et les prélèvements sociaux. Or, impôts et prélèvements sociaux alimentent le budget de l’Etat ou garantissent les acquis sociaux. Comment avoir un budget de l’Education Nationale digne de ce nom, si on baisse l’impôt sur le revenu ? Comment garantir la sécurité sociale, les retraites, sans endetter catastrophiquement les générations futures ? On le voit, le sujet est complexe… et délicat. Pour avancer sur ces questions, une mise à plat de toute la fiscalité s’impose, pour la rendre plus juste. C’est ce que revendique la CFDT.
Cela ne doit pas nous empêcher de nous mobiliser pour le pouvoir d’achat, et en particulier pour les salaires les plus bas – rappelons qu’ils existent aussi, et de plus en plus, à l’Education Nationale !

Pour les droits des salariés
Contractuels, vacataires, emplois vie scolaire (qui sont des « emplois-jeunes » au rabais) : la précarité se développe au grand galop dans notre champ professionnel. Le fossé se creuse entre les emplois statutaires et les autres, créant une Education Nationale à deux vitesses.

C’est notre combat !
La carte scolaire dans nos écoles se joue dès à présent ! Si nous voulons que nos conditions de travail ne se dégradent pas, que la précarité dans les établissements cesse, toutes ces revendications, pour l’Education Nationale, se résument en un mot : budget 2006. Nous n’avons pas le droit de manquer la journée d’action interprofessionnelle du 4 octobre !


Améliorer nos conditions de travail
pour la réussite de tous les élèves


Pour connaître les lieux des mobilisations:
http://perso.wanadoo.fr/sgencfdtmp (Pour Midi-Pyrénées)
http://sgen-cfdt.org/syndicats (Pour les autres académies)

Les PE2 peuvent-ils faire grève?
Droit de grève
Le droit de grève est reconnu aux stagiaires.
En cas de grève nationale, académique ou départementale, c’est la structure du Sgen-CFDT correspondante qui dépose le préavis.
Le préavis doit comporter : les motifs du recours à la grève, le lieu de la grève, la date, la durée. Il doit être déposé par une organisation syndicale, cinq jours francs avant le déclenchement du mouvement. Il couvre l’ensemble des personnels concernés syndiqués, quelle que soit l’organisation d’appartenance, ou non syndiqués.

Pendant la durée du préavis, l’administration est tenue de négocier. Retenues de traitement : la retenue est égale à 1/30e du traitement mensuel pour une grève d’une durée égale ou inférieure à la journée.

Décret n° 82-447 du 28/05/1982
Circulaire Fonction publique n° 1487 du 18/11/1982